group of people walking on street during daytime

Les Adolescents

A la disposition des adolescents à Vitry-aux-Loges

Le Stage Prim'Sports

Le CCAS propose un stage Prim’sports pour les jeunes de la 6ème à la 4ème.
Ce stage est composé d’activités sportives pendant une semaine au mois de juillet, il est financé en partie par le CCAS de la commune et par le Conseil départementale du Loiret.

Du 8 juillet 2024 au 12 juillet 2024, nous proposerons un stage Multisports aux CM2 et collégiens ; les inscriptions seront possibles dès le début de l’année pour un nombre de places limitées.

Le Dispositif Argent de Poche

Le CCAS propose le dispositif Argent de Poche permettant aux jeunes de 16 ans et 17 ans de travailler pendant la période estivale au sein des services de la commune en échange d’une rémunération.

Le dispositif Argent de poche sera reconduit en juillet 2024 ; il s’adresse aux jeunes de 16 et 17 ans qui se voient attribuer des postes au sein de la commune (15 heures par semaine) moyennant rémunération ; en 2023, ce dispositif a connu un grand succès :  10 jeunes se sont répartis sur 7 postes (services techniques, services scolaires et périscolaires, foyer-logement) durant 4 semaines.

SPORT'NAT SCHOOL

Lorsque notre centre de loisirs est fermé, la base de loisirs de l’étang de la vallée prend le relais pour les enfants âgés de 6 à 14 ans en organisant des activités sportives en plein air. Vous trouverez toutes les informations ici https://sport-nat-school.asptt.com/stages-multi-activites/

Dates:

  • Du 5 au 9 août
  • Du 12 au 16 août
  • Du 19 au 23 août

Mission locale de l'Orléannais

Acteur du service public pour l’emploi, la Mission Locale d’Orléans accueille, informe, oriente et accompagne les jeunes de 16-25 ans, sortis du système scolaire, en construisant avec eux leurs parcours de vie vers l’autonomie professionnelle et sociale.

La Mission locale Orléanais exerce une mission de service public de proximité afin de permettre à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire, de surmonter les difficultés qui font obstacle à leur insertion socioprofessionnelle : Emploi, Formation, Logement, Santé, Citoyenneté…

La Mission locale Orléanais (Mlo) est la plus importante structure d’insertion des jeunes chercheurs d’emploi de la région centre avec près de 7000 jeunes de 16 à 25 ans du Bassin d’emploi d’Orléans accueillis et accompagnés chaque année.

La Mission locale Orléanais est au cœur d’un réseau multiple regroupant tous les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes : Services de l’État, Collectivités territoriales (Conseil régional, Conseil général, Agglo, Communes…), Représentants du secteur socio –économique et du secteur associatif. Elle fait partie du Service Public de l’Emploi.

 

Recensement citoyen

Question-réponse

Infraction pénale commise par un agent public : quelle sanction disciplinaire ?

Vérifié le 19/04/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Une faute commise dans l'exercice des fonctions peut justifier une procédure disciplinaire de la part de l'administration et des poursuites pénales. En effet, les mêmes faits peuvent constituer à la fois une faute professionnelle et une infraction pénale.

En outre, l'administration peut aussi décider d'engager une procédure disciplinaire à l'encontre d'un agent poursuivi pénalement pour des faits sans lien avec le service dans les cas suivants  :

  • L’infraction est incompatible avec l'exercice d'une fonction publique
  • L'infraction porte atteinte à la réputation de l'administration
  • L'infraction constitue un manquement grave à la probité, propre à altérer la confiance dans l'action publique, etc.

Toutefois, procédure disciplinaire et procédure pénale sont indépendantes. Quelle que soit la décision du juge pénal, l'autorité administrative peut décider d'engager, ou non, une procédure disciplinaire à l'encontre de l'agent.

La décision du juge pénal quelle qu'elle soit (condamnation, non-lieu, relaxe, acquittement, mise hors de cause) n'oblige pas l'administration à prendre une décision allant dans le même sens. Réciproquement, le juge n'est pas lié par la décision de l'administration de sanctionner ou non l'agent.

Cependant, l’action publique a des effets sur le déroulement de la procédure disciplinaire.

Durée de la procédure disciplinaire

En effet, lorsque l'administration a connaissance de faits passibles d'une sanction disciplinaire, elle doit engager la procédure disciplinaire dans les 3 ans suivant le jour où elle en a connaissance. Passé ce délai de 3 ans, les faits en cause sont prescrits c'est-à-dire qu'ils ne peuvent plus faire l'objet d'une procédure disciplinaire. Or, lorsque l'agent fait l'objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu'à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d'acquittement, de relaxe ou de condamnation.

Mesures alternatives à la suspension de fonctions

Par ailleurs, selon la gravité et les circonstances de la faute, l'administration peut décider de suspendre l'agent de ses fonctions. Cette mesure est limitée à 4 mois. La situation de l'agent doit être définitivement réglée à la fin des 4 mois, c'est-à-dire que l'administration doit avoir saisi le conseil de discipline et décidé d'une sanction à la fin des 4 mois. En l'absence de décision de l’administration à la fin des 4 mois, l'agent est obligatoirement rétabli dans ses fonctions, quelle que soit la gravité des faits et même si la procédure disciplinaire reste en cours.

Mais là aussi, quand l'agent fait l'objet de poursuites pénales, la situation diffère. Si les mesures décidées par l'autorité judiciaire ou si l'intérêt du service le permettent, l'agent peut faire l'objet de l'une des décisions suivantes :

  • L'autorité administrative peut le rétablir dans ses fonctions
  • Ou l'autorité administrative peut l'affecter provisoirement dans un emploi compatible avec les obligations du contrôle judiciaire auquel il est éventuellement soumis
  • Ou l'autorité administrative peut le détacher d'office, provisoirement, s'il s'agit d'un fonctionnaire, dans un autre corps ou cadre d'emplois pour occuper un emploi compatible avec les obligations du contrôle judiciaire.

L'affectation ou le détachement provisoire prend fin lorsque la situation de l'agent est définitivement réglée (c'est-à-dire que l'administration a pris la décision de le sanctionner ou non).

L'affectation ou le détachement provisoire peut aussi prendre fin quand l'évolution des poursuites pénales rend impossible sa prolongation (en cas de mise en détention provisoire, notamment).

Si l'agent ne peut pas ou plus travailler, l'administration peut réduire sa rémunération. Cette retenue de rémunération peut être au maximum de 50 %. Toutefois, le supplément familial de traitement (SFT) continue d'être versé en totalité.

Après la décision de justice

En cas de non-lieu, relaxe, acquittement ou mise hors de cause, l'agent est rétabli dans ses fonctions. L'administration établit un procès-verbal indiquant la date de rétablissement. Si l'agent le souhaite, l'administration communique ce procès-verbal, dans le mois qui suit son établissement, aux autres agents et aux usagers, si l'agent occupe un emploi en contact avec le public.

L'agent est radié des cadres sans que la procédure disciplinaire soit nécessaire dans les cas suivants :

  • Il fait l'objet d'une condamnation entraînant la déchéance des droits civiques
  • Ou il fait l'objet d'une interdiction d'exercer un emploi public
  • Ou il fait l'objet d'une condamnation entraînant la perte de la nationalité française.

Toutefois, il peut demander sa réintégration à l'autorité administrative à la fin de la période de privation des droits civiques ou à la fin de la période d'interdiction d'exercer un emploi public ou en cas de réintégration dans la nationalité française.

Cette demande de réintégration est soumise à l'avis de la CAP. L'administration n'est pas obligée d'y répondre favorablement.